Dessins au crayon graphite et fusain
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Eric Geerdens offre de la douceur et de la poésie par la finesse qui caractérise tant ses dessins que ses sculptures. Du superficiel des thèmes surgit la profondeur de l’émotion, le contraste arrive sans faire de bruit, les sourires se crispent et donnent place à une gêne, les apparats laissant filtrer la condition humaine.
La finesse du travail en sculpture étonne, interpelle et incite à en demander plus. Apprêtez-vous à recevoir, découvrir ou redécouvrir ce travail de sculpture dont on ne peut se lasser mais également une autre facette artistique. Ça se déguste…
Au commencement était… le verbe d’après Jean, l’émotion d’après LF Destouches… Bien que moins populaire, cette seconde hypothèse me semble plus plausible.
Au commencement, donc, était l’émotion, dont le développement naît de l’esprit de l’artiste ressentant le besoin d’en coucher l’image sur le papier. Arrive alors le dessin, la première forme artistique, la base, l’essence-même de tout développement envisageable.
Le dessin, comme retour aux sources pour Eric Geerdens… Le dessin, pour puiser au plus profond l’état d’âme de l’artiste, par la spontanéité qu’il offre, parce qu’il s’agit du premier jet. Par le détail, il traduit et révèle l’intimité des rêves. Le crayon posé dévoile la moindre finesse physique et de caractère, où une mélancolie chantante se fond dans le noir et le blanc. Ensuite arrive la réflexion… Une certaine gaité, légèreté qu’inspire le dessin aux premiers abords tourne en dérision. Le beau et le souple se mettent à grincer de ce côté. Là, on s’interroge… la simplicité des choses et des gens, matière à facilement susciter la moquerie ou la compassion prend la forme de tendresse, d’épanouissement.
Nous courons constamment derrière, raison d’être ou nécessité de vie, ne la méprisons pas… L’identité, un droit, une richesse.
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